Nouveau virus, causant la fièvre, fatigue, toux, nausées et maux de tête. - Canadahebdo

Nouveau virus, causant la fièvre, fatigue, toux, nausées et maux de tête.

Un virus d’origine animale a déjà infecté plusieurs de personnes en Chine, son nom est «Langya», déjà le monde entier se prépare afin d‘éviter le pire. Il se manifeste via de la fièvre, de la fatigue, le toux, les nausées et maux de tête.

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Selon le rapport publié au mois d’août par revue médicale aux États-Unis, le New England Journal of Medicine (NEJM), environs 35 personnes ont déjà été contaminées par ce virus en Chine.

Les suppositions des scientifiques nous disent que la transmission est faite via  petits mammifères insectivores, qu’on appelle la musaraigne généralement gris-brun à museau pointu, qui ressemble à la souris. Les infections ont été détectées dans les provinces chinoises du Shandong (est) et du Henan (centre). Plusieurs des patients avaient été diagnostiqués de la fièvre, une forte fatigue, de la toux. Plusieurs autres souffrent des nausées, de maux de tête et des vomissements.

Suite à une surveillance hospitalière

L’équipe de recherche ayant identifié ce virus à surveiller des patients dans à peu près trois hôpitaux des provinces   chinoises orientales du Shandong et du Henan entre avril 2018 et août 2021. Les participants ont été recrutés dans l’étude s’ils avaient de la fièvre.

L’équipe a séquencé le génome à partir d’un prélèvement de gorge prélevé sur le premier patient identifié, une femme de 53 ans. Le virus a été nommé d’après une ville appelée Langya, dans le Shandong, d’où venait cette femme, explique le co-auteur Linfa Wang, virologue à la Duke-National University of Singapore Medical School à Singapour. Pour jusqu’à présent, aucun cas grave ou mortel du virus Langya n’a été recensé a souligné auprès du Global Times le virologue Linfa Wang.

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Détermination de l’origine animale

L’origine animale du virus a été possible suite grâce au multiples tests réalisés par les chercheurs sur des chèvres, des chiens, des porcs et des bovins vivant dans différents villages des patients infectés pour les anticorps du virus, ils ont prélevé des échantillons de tissus et d’urine de 25 espèces de petits animaux sauvages pour rechercher la présence d’ARN du virus Langya.

Des anticorps ont été retrouvés sur des chèvres et de chiens et on a identifié l’ARN viral du virus en question dans 27% des 262 musaraignes échantillonnées. Les chercheurs ont conclu que les musaraignes sont un réservoir favorisant le développement du virus, infectant d’une manière ou d’une autre des gens ici et là “, explique les chercheurs.

À remarquer que, ARN (acide ribonucléique) est présent chez pratiquement tous les êtres vivants, et chez certains virus. L’ARN est très rapproché de l’ADN et en général synthétisé dans les cellules à partir d’un segment d’ADN matrice dont il est une copie.

Devons-nous avoir peur ? Quels sont les options sanitaires à mettre en place ? Allons-nous être confinés à nouveau ? Des restrictions de voyages sont-elles à venir ? Autant de questions demeurent pour le moment sans réponse. Le reste est à venir !!!

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