La crise institutionnelle que vit Haïti est le résultat direct des actions des forces endogènes du pays et de la communauté internationale. Rappelons que le secrétaire général de l’OEA M. Luis Almagro a été réélu pour un second mandat comme secrétaire général de l’OEA le 20 mars 2020, il a finalement pointé du doigt la communauté internationale par rapport au œuvres et d’actions qu’elles ont menées, qui ont conduit le pays appelé autrefois la perle des Antilles dans une décente aux enfers.
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Selon lui, « la crise que vit Haïti actuellement, est le résultat direct des actions des forces endogènes du pays et de la communauté internationale ».
Il fait référence aux 20 dernières années de présence de la communauté internationale accrue en Haïti qui s’est soldé par l’un des échecs les plus importants dans l’histoire de ce pays. « 20 ans de stratégie politique erronée, la communauté internationale n’a pas été capable de faciliter la construction d’une seule institution ayant la capacité de répondre aux problèmes des Haïtiens, 20 ans plus tard pas une seule institution n’est plus forte qu’elle ne l’était auparavant ».
Il continue pour dire, « Sous le parapluie de la communauté internationale, les bandes criminelles qui assiègent aujourd’hui le pays et son peuple ont fermenté et germé, sous ce parapluie le processus de désinstitutionalisation et de la crise politique que nous connaissons aujourd’hui a germé et couvé ».
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Luis Almagro parle de l’absurdité de la communauté internationale et de la solitude du peuple haïtien. Selon lui, « ce peuple vit dans un climat de violence, en l’absence de capacités technologiques ou d’accumulation financière, pas de ressources, sans rien de tout cela, on tente aujourd’hui de faire croire qu’une solution haïtienne complètement endogène pourrait prospérer. Il n’en est pas ainsi ».
Interrogé par le journal Miami Herald, M. Almagro s’est dit favorable au retour des Casques bleus et d’une nouvelle constitution en Haïti. « C’est l’une des lignes d’action à envisager très sérieusement. C’est beaucoup plus difficile aujourd’hui qu’au départ de la MINUSTAH, mais cela montre seulement que la situation d’Haïti 
devient de plus en plus nécessaire chaque jour. Les conditions de vies sont inimaginable et très préoccupantes qu’elles ne l’étaient, et le travail sera beaucoup plus difficile et avec beaucoup plus de complications », a indiqué M. Almagro.
Il a aussi critiqué les États-Unis et d’autres pays pour avoir poussé à la fin de la Mission des Nations unies pour la stabilisation en Haïti, connue sous le nom de MINUSTAH, après 15 ans. « Une décision qui a également été soutenue par le gouvernement Moïse, ce qui a simplement ouvert la voie à une situation comme celle que nous connaissons aujourd’hui ».
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Suite à cette sortie du secrétaire générale de l’OEA, beaucoup de question demeure an réponse. À savoir qu’elle a été la vraie mission de cette organisation en Haïti ? Pourquoi faire maintenant cette déclaration ? Ce pays qui se disent ami du peuple haïtien, le ont-il vraiment ?
À noter que Le Secrétaire général de l’Organisation des États Américains a annoncé, le 26 mai 2015 à Washington « qu’il allait œuvrer de concert avec tous les pays de la région « sans exception » et il a exprimé sa conviction que « l’heure était venue de mettre un terme à toutes les divisions inutiles ».
« À partir du 26 mai, en qualité de Secrétaire général de l’OEA, je concentrerai mes efforts pour faire de l’Organisation un instrument efficace en faveur des intérêts de tous les Américains, qu’ils viennent du centre, du sud, du nord du continent, ou de la Caraïbe », a-t-il affirmé.
Il est clair que lors de cette déclaration en 2015, M. Almagro n’avait surement pas compté Haïti dans la liste des pays faisant partie de la Caraïbe, sinon Hait n’aurait pas connu cette décente aux enfers sous les projecteurs de l’OEA.
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