La violence des gangs fait rage en Haïti, selon un rapport de l’ONU la commune la plus défavorisée de l’agglomération de Port-au-Prince dénommée Cité Soleil fait face à des moments les plus sombres de son existence. Entre le 8 et le 12 juillet plus de 234 personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées,
Parmi les victimes se trouvent beaucoup de personnes issues de la population qui n’ont rien avoir avec les gangs. Le Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’homme, qui a déjà enregistré près de 934 meurtres, 684 blessés et 680 enlèvements sur la période de janvier à fin juin 2022.
Il est clair que l’emprise des puissances étrangères sur ce petit pays n’a fait qu’aggraver la situation d’Haïti. Selon Daniel Foote l’envoyé spécial des
États-Unis, avait confirmé « l’échec répétitifs de la communauté internationales en Haïti, M. Foot avait confirmé que ces aux Haïtiens de trouver la possibilité de tracer leur propre voie, sans influence internationale et sans que certains candidats au pouvoir soient favorisés ».
Rappelons que ce petit pays se trouve sous l’influence du Core Group depuis, plussieurs années. Ce core goupe est un groupe de diplomates étrangers, qui a été dénoncé par Daniel Foote, qui avait relaté que ce Core groupe avait choisi l’actuel premier ministre et président par intérim M. Ariel Henry deux semaines après avoir d’abord soutenu l’ancien premier ministre de Jovenel Moise Claude Joseph qui a été assassiné en juillet 2021. « L’orgueil démesuré qui nous fait croire que nous devrions choisir le gagnant – une fois de plus est impressionnant, a-t-il écrit M. Foot ».
À noter que le Core Group est un groupe de missionnaires étrangers dirigés par les Etats-Unis composé des ambassadeurs d’Allemagne, du Brésil, du Canada, d’Espagne, des États-Unis, de France et de l’Union européenne en Haïti, en plus du représentant spécial de
l’Organisation des États américains et de la représentante spéciale des Nations unies. Toute une armée de colons blancs bien montés pour faire de ce petit pays de rêve ce qu’il est aujourd’hui.
Selon la militante Haïtienne, Mme Monique Clesca, qui fait partie d’une commission pour une solution haïtienne, commission à laquelle participent des représentants des partis politiques haïtiens, de groupes d’agriculteurs, du monde des affaires, de syndicats, d’églises, de chefs vaudous et de groupes de femmes, ainsi qu’une poignée de voix indépendantes respectées et trois représentants de la diaspora haïtienne , un pour le Canada, un pour les États-Unis et un pour la France.
Mme Clesca insiste pour dire que « l’ancien président Michel Martelly n’a jamais organisé une seule élection en cinq ans. Il était soutenu par le Core Group ». « Le président Jovenel Moise n’a jamais organisé une seule élection en presque cinq ans, mais le Core Group l’a soutenu. Lorsqu’il a sombré dans la dictature, le Core Group l’a soutenu ». « Nous disons haut et fort que le Core Group n’a aucune crédibilité pour nous dire ce que nous devons faire ».
