Québec en 2025 : 72 977 permis d’études seront accordés malgré les nouvelles restrictions migratoires

Québec exige un  meilleur contrôle du nombre d’étudiants internationaux

Depuis quelques années, le gouvernement du Québec plaide pour un meilleur contrôle du nombre d’étudiants internationaux, invoquant des enjeux liés au logement, à la capacité des établissements d’enseignement et à l’intégration linguistique et culturelle des nouveaux arrivants. Dans cette optique, des modifications ont été apportées aux critères d’admissibilité pour les étudiants étrangers souhaitant poursuivre leurs études dans la province.

Facteurs qui explique la postion d’Ottawa

Malgré ces ajustements, Ottawa a maintenu un nombre relativement élevé de permis d’études attribués au Québec en 2025. Cette répartition s’explique par plusieurs facteurs :

1. L’attractivité des universités et collèges québécois : Des établissements tels que l’Université de Montréal, McGill et l’Université Laval continuent d’attirer un grand nombre d’étudiants étrangers, notamment grâce à la diversité des programmes offerts et à un coût des études relativement plus bas comparé à d’autres provinces canadiennes.

2. Les besoins du marché du travail : Le Québec fait face à une pénurie de main-d’œuvre dans plusieurs secteurs, notamment en technologie, en santé et en ingénierie. L’arrivée d’étudiants internationaux contribue à combler ce déficit en formant des travailleurs qualifiés susceptibles de s’établir de manière permanente après leurs études.

3. Les négociations entre Québec et Ottawa : Bien que la province ait exprimé certaines réserves sur l’ampleur de l’accueil des étudiants étrangers, les discussions avec le gouvernement fédéral ont permis d’arriver à une entente maintenant un seuil important de permis d’études tout en adaptant certaines exigences, comme la preuve de ressources financières plus strictes.